Cours de compost 101 avec KŌV
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Sans dire que je suis experte en la matière, je commence à me trouver hot, en termes de consommation responsable. Je ne suis certainement pas une pro et je suis toujours en apprentissage, mais franchement, j’ai incorporé plus de changements “verts” dans ma vie dans la dernière année que probablement dans le reste de ma vie en entier et ce, incluant dans ma routine beauté.
Comme je l’ai déjà mentionné, c’est difficile pour nous, consommateurs, de naviguer dans la mer de mentions « green » et « clean » de la beauté, sans tomber dans des pièges comme le greenwashing, par exemple. La façon dont les entreprises s’approvisionnent en ingrédients, leurs méthodes de production et le cycle de vie de leurs produits sont tous des facteurs qui jouent et contribuent à la durabilité d’une marque et de ses produits en général et franchement, il en revient encore une fois à nous, comme consommateurs, de décider si une marque en fait suffisamment ou non.
À ce point-ci, je pense qu’il commence à devenir nécessaire que je partage avec vous mon « aide-mémoire durable » pour tous mes achats, mais avec des exemples, pour mes achats beauté. Je le dis et je le redis : je ne suis pas une pro, juste une élève qui tente de m’améliorer! D’où je vous suggère le mode d’action suivant : si par hasard vous avez d’autres trucs, inspo, idées, j’inaugure par ce texte la section « commentaires » sous tous mes articles (!) Si le cœur vous en dit, ajoutez ici-bas vos façons de faire, et je les incorporerai directement dans le texte.
Prêt.e.s? Allons-y avec ce petit guide pour une consommation beauté (plus) responsable!
RÉDUIRE : Ne pas acheter de produits dont on n’a pas besoin / simplifier sa routine de soin et de beauté (enlever les étapes inutiles) / ne pas acheter de produits qui ont beaucoup de packaging ou d’emballage,
RÉUTILISER : Acheter des recharges plutôt que des produits entiers / trouver de nouvelles utilisations aux packagings vides comme les pots en verre ou les bouteilles et pompes,
RE-DONNER : Si on ne compte pas utiliser un produit ou s’il n’a été utilisé que quelques fois, le donner à quelqu’un qui en fera bonne utilisation,
COMPOSTER : Lorsque l’on reçoit le produit, composter le packaging supplémentaire s’il se composte / lorsqu’on a terminé un produit ou s’il est périmé, composter le produit et / ou son packaging
RECYCLER : Lorsque l’on reçoit le produit, recycler le packaging supplémentaire s’il se recycle / lorsqu’on a terminé un produit ou s’il est périmé, recycler le packaging
JETER : Ne jeter le packaging ou le produit seulement en dernier recours.
Entre en scène KŌV Skincare. En plein milieu d’une séance de scrolling au milieu de la nuit, j’ai été atteinte par une de leurs publicités ciblées sur Instagram, AVANT le lancement officiel de la marque. Cette compagnie canadienne a tout de suite su me charmer : 100% alignée avec ma propre « philosophie beauté ». KŌV offre un nombre raisonnable de produits tous fabriqués à partir d’ingrédients de source éthique, à travers le Canada. Ils sont aussi dédiés à l’éducation et l’information du consommateur, et tiennent un blog particulièrement bien écrit. Un de ceux-ci, avec pour titre « Is compostable packaging really compostable? » m’a particulièrement accrochée.
Drôlement, j’avais eu une conversation avec ma belle amie Catherine seulement quelques jours avant, sur le même sujet. J’avais été surprise d’apprendre qu’un peu comme pour les produits « recyclables », tous les produits « compostables » ne sont pas tous créés égaux. Ce n’est pas parce qu’un sac ou un emballage en plastique ne porte une mention « compostable » qu’il ne l’est nécessairement. Karen Stoeffler, du Conseil National de Recherche du Canada (CNRC), l’illustre de cette façon : « Si on voulait être de mauvaise foi, on pourrait dire qu’un sac de plastique conventionnel en polyéthylène, c'est biodégradable, parce qu’en 200 à 500 ans, on va se retrouver avec de l’eau, du dioxyde de carbone, du pétrole, et la boucle est bouclée ».
Alors? Comment s’assurer que ce qu’on lance dans le bac soit safe? Ici encore, pas de secret, on use de patience et on fait ses recherches. Mais d’abord, on comprend qu’il en revient à l’autorité qui gère les déchets dans notre ville, de définir ce qui est compostable ou pas.
Pour la ville de Montréal, c’est la municipalité elle-même qui gère le compost. Pour celui-ci, seuls les bioplastiques répondant à la norme ASTM D6400 peuvent être placés dans le bac. Cette organisation teste la dégradabilité des matériels sous des conditions précises, pour s’assurer que ce que l’on met dans le bac est converti en matière organique en 180 jours ou moins.
Et qu’est ce que cela veut dire pour nous? Et bien d’une part, ça signifie qu’on doit encore une fois user de notre sens critique dans notre processus de RRR (Réduire, Réutiliser, Recycler). Il revient à nous de prendre nos précautions et de faire nos vérifications. Comme je l’ai même déjà suggéré dans un autre article, faire une liste de marques « pré-approuvées » par nos propres standards, est une bonne façon d’ensuite magasiner sans stress. C’est pourquoi j’affectionne tout particulièrement les marques comme KŌV, qui font un pas de plus pour la planète, et pour libérer notre conscience.
Sources :
KŌV Skincare, “Is compostable packaging really compostable?”, 2021, https://kovskincare.com/blogs/news/is-compostable-packaging-really-compostable
Radio-Canada, “Plastiques : ne tombez pas dans le sac!”, 2019, https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1167574/sac-plastique-recyclable-biodegradable-compsotable-recherche